Les perturbateurs

COVID-19 a été une maladie distrayante, destructrice et distanciatrice, mais aussi un agent perturbateur. Cette perturbation est en quelque sorte une lueur d'espoir ; elle nous a montré les nouvelles voies numériques que nous avons trop longtemps hésité à suivre. Le passage au numérique dans l'éducation, dans cette nouvelle ère qui inaugure la quatrième révolution industrielle, est irrésistible. C'est l'industrie 4.0, donc l'éducation 4.0. La téléprésence collaborative dans des environnements 5G n'est plus un rêve lointain. La nouvelle réalité du monde hyperconnecté appelle à un changement de vision du monde ou Weltanschauung.

Aspirer à la maîtrise du numérique

En tant qu'enseignants, la maîtrise du numérique n'est plus une option ou une simple bonne idée, mais un ingrédient essentiel pour une compétence sans frontières. Mieux encore, faites-vous un objectif d'être à l'aise avec le numérique - une vocation supérieure qui sera payante pour ce qu'elle transformera en vous. Le premier Sommet des compétences du Pacifique, qui s'est tenu à Suva, aux Fidji, en juin 2019, a dû sentir le vent de changement auquel COVID-19 préparait le monde. La culture numérique était un thème clé du sommet.

Le défi de la jeunesse réside dans la productivité, et non dans l'activité

Être actif permet de compter les minutes, les heures, les jours et finalement les années d'"expérience" avec l'âge. Le jeune doit maintenant travailler plus intensément en récoltant plus de valeur par minute pour vaincre cette trajectoire de croissance linéaire limitante. C'est là que la productivité fait la différence. L'activité des jeunes sur les médias sociaux est une bonne chose, mais elle doit maintenant être remplacée par la productivité là où elle compte - le travail. C'est là que se trouve l'épicentre du défi.

La voie à suivre

Le nombre croissant de programmes de mentorat et de formation numérique est un signe encourageant. J'y vois le terrain fertile dans lequel DIGI-FACE sème. La révélation d'une enquête nationale sur la jeunesse au Kenya, réalisée en avril 2021, selon laquelle seuls 24 % des diplômés de l'enseignement supérieur pouvaient affirmer avec confiance qu'ils avaient acquis des compétences prêtes à l'emploi à la fin de leurs études, est déjà suffisamment éloquente (une étude soutenue dans le cadre du concours "Université des idées" par le Centre africain pour l'amélioration des carrières et le soutien aux compétences - ACCESS). Le besoin de bénévoles et de mentors va augmenter, mais mieux encore, il faudra une véritable passion pour l'apprentissage afin de tirer le maximum de bénéfices des possibilités de formation limitées.

À tous les jeunes qui lisent ceci : Soyez ce passionné de l'apprentissage tout au long de la vie pour rester à flot, une butte qui perturbe le paysage de la productivité et non un autre membre ordinaire des banales chaînes de montagnes.

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