Vous pouvez désormais lire le rapport complet présentant les résultats d'une récente enquête nationale menée au Kenya sur la manière de lutter contre le chômage des jeunes par le biais des programmes d'enseignement supérieur. L'étude a été menée en 2021 avec l'aide du Centre africain pour l'amélioration des carrières et le soutien des compétences (ACCESS).

Dix points clés

  1. Le chômage des jeunes est un problème mondial : plus de 73 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans étaient au chômage en 2015, et les chiffres continuent d'augmenter.
  2. En Afrique subsaharienne, les jeunes représentent 23,5 % des travailleurs pauvres et le taux de chômage a augmenté au Kenya, passant de 4,7 % en 2019 à 10,4 % en 2020.
  3. La pandémie de COVID-19 a accéléré la transformation numérique et modifié l'orientation capitaliste traditionnelle des modèles d'entreprise.
  4. Le développement des talents et des compétences est devenu essentiel pour renforcer la compétitivité mondiale, et les décideurs politiques et les chefs d'entreprise se félicitent des perspectives illimitées de l'innovation pour les économies de la connaissance.
  5. Une éducation de qualité et le développement des compétences tout au long de la vie sont essentiels pour toute société, mais les écoles ne peuvent pas reproduire le marché réel où des compétences pratiques sont requises.
  6. Le rythme d'adoption des technologies ne devrait pas faiblir et pourrait même s'accélérer dans certains domaines.
  7. Le rapport 2020 sur l'avenir de l'emploi prévoyait que l'adoption des technologies supprimerait 85 millions d'emplois et en créerait 97 millions d'autres d'ici à 2025.
  8. Une enquête nationale réalisée en 2021 auprès de jeunes kenyans (âgés de 18 à 35 ans) et soutenue dans le cadre du concours d'idées 2020 ACCESS a révélé un désaccord général sur la thèse selon laquelle l'enseignement supérieur garantirait un bon emploi au Kenya, avec un score moyen de 2,5 sur une échelle allant de 1 (désaccord profond) à 5 (accord profond).
  9. Le sentiment général des jeunes Kenyans est que la numérisation et l'automatisation réduiront leurs opportunités d'emploi et leur sécurité d'emploi. Sur une échelle de 1 (forte réduction de l'emploi et de la sécurité de l'emploi) à 5 (forte augmentation des possibilités d'emploi et de la sécurité de l'emploi), le score moyen était de 2,7.
  10. L'étude a confirmé que les attitudes à l'égard de l'EFTP ont évolué positivement compte tenu de la promesse de compétences et d'emplois. Au total, 79% des répondants seraient prêts à renoncer à leur admission à l'université pour rejoindre des établissements d'EFTP si on leur promettait un développement des compétences et des emplois correspondants : très volontiers (19%), volontiers (28%), probablement (32%) et pas du tout (21%). Sur une échelle de 1 (pas du tout) à 4 (très facilement), la moyenne pondérée était de 2,5 sur 4.

Mots-clés : Afrique, fluidité numérique, éducation 4.0, mentorat, réingénierie pédagogique, révolution des compétences, EFTP, chômage des jeunes

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